Anahita
Abbasi
Bernhard
Gander
Marco -création
Momi
Ariadna -création
Alsina Tarrés
Georg-Friedrich
Haas
Tristan
Murail
Noriko
Baba
Michael
Jarrell
Luis
Naón
Maël
Bailly
Selim -création
Jeon
Sarah
Nemtsov
Luciano
Berio
Dmitri -création
Kourliandski
Timothée -création
Quost
Jean-Patrick -création
Besingrand
György
Kurtag
Rebecca
Saunders
Raphaèle -création
Biston
Thomas
Lacôte
Claudia Jane -création
Scroccaro
Agustin -création
Castellon Molina
György
Ligeti
Diana
Soh
Anne -création
Castex
José Manuel -création
López López
Zeynep
Toraman
Geoffroy
Drouin
Julien
Malaussena
Adrien -création
Trybucki
Pascal
Dusapin
Bruno
Mantovani
Francesca
Verunelli
Tobias -création
Feierabend
Yan
Maresz
Morton
Feldman
Ana -création
Meunier
Hugues Dufourt
Hugues Dufourt © A. Krager
France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
Grèce -1988
A hug to die
-création mondiale
commande du Festival Ensemble(s), avec le soutien de la Sacem
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.
Les compo-
siteur•rice•s
Anahita
Abbasi
Morton
Feldman
Marco -création
Momi
Ariadna -création
Alsina Tarrés
Bernhard
Gander
Tristan
Murail
Noriko
Baba
Georg-Friedrich
Haas
Luis
Naón
Maël
Bailly
Michael
Jarrell
Sarah
Nemtsov
Luciano
Berio
Selim -création
Jeon
Timothée -création
Quost
Jean-Patrick -création
Besingrand
Dmitri -création
Kourliandski
Rebecca
Saunders
Raphaèle -création
Biston
György
Kurtag
Claudia Jane -création
Scroccaro
Agustin -création
Castellon Molina
Thomas
Lacôte
Diana
Soh
Anne -création
Castex
György
Ligeti
Zeynep
Toraman
Geoffroy
Drouin
José Manuel -création
López López
Adrien -création
Trybucki
Pascal
Dusapin
Julien
Malaussena
Francesca
Verunelli
Tobias -création
Feierabend
Yan
Maresz
Ana -création
Meunier
Hugues Dufourt
France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou
Grèce -1988
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.
Les compo-
siteur•rice
•s
Anahita Abbasi
Ariadna Alsina Tarrés*
Noriko Baba
Maël Bailly
Luciano Berio
Jean-Patrick Besingrand*
Raphaèle Biston*
Agustin Castellon Molina*
Anne Castex*
Geoffroy Drouin
Pascal Dusapin
Tobias Feierabend*
Morton Feldman
Bernhard Gander
Georg-Friedrich Haas
Michael Jarrell
Selim Jeon*
Dmitri Kourliandski*
György Kurtag
Thomas Lacôte
György Ligeti
José Manuel López López*
Julien Malaussena
Bruno Mantovani
Yan Maresz
Ana Meunier*
Marco Momi*
Tristan Murail
Luis Naón
Sarah Nemtsov
Timothée Quost*
Rebecca Saunders
Claudia Jane Scroccaro*
Diana Soh
Zeynep Toraman
Adrien Trybucki*
Francesca Verunelli
* création
Sofia Avramidou *
Franck Bedrossian
Birke J. Bertelsmeier
Gonzalo Joaquin Bustos
George Crumb
Violeta Cruz *
Thierry De Mey
Hugues Dufourt -invité d’honneur
Aurélien Dumont *
Frédéric Durieux
Dai Fujikura
Fernando Garnero *
Sébastien Gaxie *
Sanae Ishida *
Mauro Lanza *
Linda Leimane *
Philippe Leroux
Yan Maresz
Alexandros Markeas
Joël Merah *
John O’Gallagher *
Sebastian Rivas
Didier Rotella *
R. Murray Schafer
Michael Seltenreich *
Mikel Urquiza
* création
Hugues Dufourt
France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou
Grèce -1988
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.