Mark
Andre
Georges
Aperghis
Daniel -création
Arango-Prada
John -création
Aulich
Noriko
Baba
Séverine -création
Ballon
Luciano
Berio
Milos
Bianchi
Pierre
Boulez
Laura -création
Bowler
John
Cage
Anne -création
Castex
Imsu -création
Choi
Pascale
Criton
Violeta
Cruz
Monika -création
Dalach Sayers
Donnacha
Dennehy
Lanqing
Ding
Franco
Donatoni
Roman
Haubenstock-Ramati
Laura -création
Heneghan
Jean-Luc
Hervé
Philippe -création
Hurel
Pascale
Jakubowski
Serge -création
Korolitski
Fabien
Lévy
Lin-Ni -création
Liao
Feliz Anne Reyes -création
Macahis
Farnaz
Modarresifar
Karl
Naegelen
Frédéric
Pattar
Gérard
Pesson
Vincent -création
Portes
Steve
Reich
Paul -création
Scully
Claire-Mélanie
Sinnhuber
Igor
Stravinsky
Hugo -création
Van Rechem
Selma -création
Vauclin Hadj-Moussa
Ikumi
Yamauchi
Agata
Zubel
Hugues Dufourt

Hugues Dufourt © A. Krager
France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
Grèce -1988

A hug to die
-création mondiale
commande du Festival Ensemble(s), avec le soutien de la Sacem
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.
Les compo-
siteur•rice•s

Mark
Andre
Georges
Aperghis
Daniel -création
Arango-Prada
John -création
Aulich
Noriko
Baba
Séverine -création
Ballon
Luciano
Berio
Milos
Bianchi
Pierre
Boulez
Laura -création
Bowler
John
Cage
Anne -création
Castex
Imsu -création
Choi
Pascale
Criton
Violeta
Cruz
Monika -création
Dalach Sayers
Donnacha
Dennehy
Lanqing
Ding
Franco
Donatoni
Roman
Haubenstock-Ramati
Laura -création
Heneghan
Jean-Luc
Hervé
Philippe -création
Hurel
Pascale
Jakubowski
Serge -création
Korolitski
Fabien
Lévy
Lin-Ni -création
Liao
Feliz Anne Reyes -création
Macahis
Farnaz
Modarresifar
Karl
Naegelen
Frédéric
Pattar
Gérard
Pesson
Vincent -création
Portes
Steve
Reich
Paul -création
Scully
Claire-Mélanie
Sinnhuber
Igor
Stravinsky
Hugo -création
Van Rechem
Selma -création
Vauclin Hadj-Moussa
Ikumi
Yamauchi
Agata
Zubel
Hugues Dufourt

France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou

Grèce -1988
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.
Les compo-
siteur•rice
•s
Mark Andre
Georges Aperghis
Daniel Arango-Prada*
John Aulich*
Noriko Baba
Séverine Ballon*
Luciano Berio
Milos Bianchi
Pierre Boulez
Laura Bowler*
John Cage
Anne Castex*
Imsu Choi*
Pascale Criton
Violeta Cruz
Monika Dalach Sayers*
Donnacha Dennehy
Lanqing Ding
Franco Donatoni
Roman Haubenstock-Ramati
Laura Heneghan*
Jean-Luc Hervé
Philippe Hurel*
Pascale Jakubowski
Serge Korolitski*
Fabien Lévy
Lin-Ni Liao*
Feliz Anne Reye Macahis
Farnaz Modarresifar
Karl Naegelen
Frédéric Pattar
Gérard Pesson
Vincent Portes*
Steve Reich
Paul Scully*
Claire-Mélanie Sinnhuber
Igor Stravinsky
Hugo Van Rechem*
Selma Vauclin Hadj-Moussa*
Ikumi Yamauchi
Agata Zubel
* création
Sofia Avramidou *
Franck Bedrossian
Birke J. Bertelsmeier
Gonzalo Joaquin Bustos
George Crumb
Violeta Cruz *
Thierry De Mey
Hugues Dufourt -invité d’honneur
Aurélien Dumont *
Frédéric Durieux
Dai Fujikura
Fernando Garnero *
Sébastien Gaxie *
Sanae Ishida *
Mauro Lanza *
Linda Leimane *
Philippe Leroux
Yan Maresz
Alexandros Markeas
Joël Merah *
John O’Gallagher *
Sebastian Rivas
Didier Rotella *
R. Murray Schafer
Michael Seltenreich *
Mikel Urquiza
* création
Hugues Dufourt

France -1943
Hugues Dufourt privilégie les continuités et les lentes transformations d’un discours musical qui n’est que rarement interrompu. Il conçoit des formes par évolution de masses et travaille sur les notions de seuils, d’oscillations, d’interférences et de processus orientés. Pionnier du mouvement spectral, il lui accorde toutefois une définition plus large, cherchant à mettre en valeur l’instabilité que le timbre introduit dans l’orchestration. Sa musique repose sur une richesse de constellations sonores et harmoniques et s’appuie sur une dialectique du timbre et du temps. Il puise une partie de son inspiration dans l’art pictural, dont il retient essentiellement le rôle de la couleur, des matières et de la lumière.
Pianiste de formation, Hugues Dufourt étudie la composition à Genève avec Jacques Guyonnet et est par ailleurs agrégé de philosophie (1967).
Après avoir enseigné à l’Université de Lyon, il entre au CNRS où il devient directeur de recherche (1973-2009). En 1977, avec Alain Bancquart et Tristan Murail, il crée le Collectif de recherche instrumentale et de synthèse sonore (Criss) et a été l’un des responsables de l’ensemble L’Itinéraire (1976-1981). En 1989, il crée la formation doctorale Musique et musicologie du XXe siècle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu’il dirige jusqu’en 1999.
Il a reçu de nombreux prix, notamment en 2000 le Prix du Président de la République pour l’ensemble de son œuvre, décerné par l’Académie Charles Cros.
Ces dernières années, il a composé des œuvres aux formations diverses, du piano seul au grand orchestre, en passant par des petites formations ou les percussions.
Sofia Avramidou

Grèce -1988
Sofia Avramidou concentre son travail sur l’écriture du timbre, sur l’évolution de la forme et des flux. À ce titre, son œuvre s’inscrit dans la tradition spectrale. Dans ses compositions elle développe également une dramaturgie des contrastes. Elle aborde le son comme un matériau sensible, et s’attache à rechercher des textures et des sonorités nouvelles.
Diplômée de l’Université Aristote de Thessalonique (Grèce) et de l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome (Italie), dans la classe d’Ivan Fedele, elle suit les cours de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt de 2017 à 2019, puis, en 2019/20, le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Parallèlement, elle participe à de nombreuses master class en composition et a remporté des prix dans différents concours.
Elle reçoit des commandes et des propositions de collaboration de la part de différents ensembles renommés et, en 2018, elle est sélectionnée pour composer un opéra de chambre pour la Biennale de Venise. Elle compose également pour l’image, et crée notamment la musique du film Obscuro Barroco de la réalisatrice Evangelia Kranioti, qui a reçu le Teddy Award du Festival international de cinéma de Berlin en 2018.
Ses compositions sont jouées principalement en Europe et aux États-Unis.
A hug to die est inspiré de The Pillowman du dramaturge britannique Martin McDonagh. La pièce se concentre sur l’exploration et le développement du timbre, encadré par une dramaturgie de contrastes intenses et de transitions continues qui créent un flux entre équilibre et déséquilibre.
Grâce à l’utilisation nuancée du timbre, plusieurs textures sont construites, ce qui génère un environnement sonore initial compact et organique. Au fur et à mesure que la pièce se développe, cette uniformité se juxtapose à des structures sonores indomptées et irrégulières constituées de rythmes intenses et répétitifs, qui suscitent un sentiment d’agonie et de tourmente.
Sur le plan poétique, la pièce explore l’aliénation profonde des relations humaines et la dégradation de l’innocence de l’enfance, en traitant de la logique comme de l’absurde, du réel et du surréel, du pur et du cynique, oscillant constamment entre rêve et cauchemar.