En cette période d’incertitude écologique et sociale, alors qu’au même moment une terrible guerre se déroule aux frontières de l’Europe, on pourrait se demander si composer de la musique introspective pour un public qui en connait les codes a encore un sens et si présenter des partitions contemporaines pendant l’espace d’un festival n’est pas le fruit d’une utopie partagée par quelques fous n’ayant plus aucun rapport à la réalité. C’est ce que certains aimeraient nous faire accroire.

 

Car le meilleur moyen pour oublier les malheurs du Monde, c’est de faire en quelque sorte la politique de l’autruche en se gavant de divertissements qui ne nous interrogent pas.

 

L’après Covid, ce Monde nouveau qu’on nous avait prédit, se présente plutôt comme une sorte d’abandon intellectuel que l’absence de partage culturel pendant deux ans a aggravé, Netflix – et ses séries polissées –ayant été pendant cette période l’un des curseurs culturels de beaucoup d’entre nous, enfermés que nous étions par obligation.

 

Non, écrire des partitions aujourd’hui, rares objets non éphémères à l’instar du livre, n’est pas l’activité de quelques fous nostalgiques qui s’accrochent à une tradition dépassée, c’est un acte politique qui s’inscrit dans un mouvement de pensée lié à l’écologie et à la biodiversité.

 

Car écrire des œuvres faites pour durer – même si le tri de l’histoire est implacable, on le sait – c’est avant tout ne vouloir rien perdre de notre pensée ni de notre énergie d’être humain, qu’elles soient mises au service de la composition elle-même ou de l’interprétation.

 

Créer un répertoire, développer les techniques de jeu et les transmettre, voilà qui s’inscrit dans la pensée du développement durable et non pas dans la logique du divertissement sans lendemain, de l’éphémère et du « poubélisable ».

 

C’est ainsi que, dans le même temps, les compositrices et les compositeurs doivent endosser le rôle d’inventeurs et de défenseurs de la tradition. Cette tentative de synthèse entre recherche et tradition, Présent et Futur, les oblige à prendre en charge une dialectique que les institutions feignent souvent de ne pas comprendre. C’est pourquoi nous faisons confiance au public !

4ème édition

13 • 15 • 16 • 17 septembre 2023

Au fond, nous avons beau faire, nous sommes tous des êtres collectifs ; ce que nous pouvons appeler notre propriété au sens strict, comme c’est peu de chose ! Et par cela seul, comme nous sommes peu de chose ! Tous, nous recevons et nous apprenons, aussi bien de ceux qui étaient avant nous que de ceux qui sont avec nous… » (Goethe, 17 février 1832).

Ensemble(s) 2023,
c'est :

• 1 lieu

• 4 jours de création musicale

• 6 ensembles

• 7 concerts

• 15 créations

• 2 commandes du festival

• 40 œuvres

• 27 compositeur•rice•s

• plus de 100 artistes réunis

Par ailleurs, pour cette quatrième édition du Festival Ensemble(s), nous n’avons pas souhaité mettre en avant une compositrice ou un compositeur malgré le plaisir que nous avons eu à le faire lors des trois dernières éditions.

 

Si certain•e•s croient fermement à cette obligation de « starisation » d’un créateur ou d’une créatrice, nous pensons qu’en ces temps de crise, le partage de la scène doit se faire naturellement entre femmes et hommes de tous pays, vieux, jeunes, connus, inconnus, et que l’un ou l’autre, l’une ou l’autre ne devienne pas la « star » d’un instant. Plus que jamais, nous croyons fermement que le travail collectif, ensemble, sur un pied d’égalité, est le garant d’une activité artistique efficace et productive. Composer aujourd’hui, c’est adhérer à une aventure collective et accepter que l’Histoire fera son travail sans nous.

 

À propos de Zones, commande du festival, Jean-Luc Hervé nous dit : « Aujourd’hui, alors que le lien social est tous les jours un peu plus détruit par la numérisation du monde et quand il est la cible répétée du capitalisme de contrôle, Zones, à travers une expérience collective de concert qui associe les musiciens des cinq ensembles du festival et des musiciens amateurs du quartier, est aussi une manière de retrouver ce sentiment de faire société. »

 

Aussi, si nous avons décidé de nous passer d’une tête d’affiche, nous avons imaginé cette quatrième édition en construisant la programmation sous l’égide du texte et de la vocalité : vocalité affirmée ou non, texte perceptible ou non mais présence réelle de l’un ou l’autre – ou bien des deux – dans la plupart des œuvres présentées cette année.

 

Dans cette perspective, Cairn nous propose une fresque psychédélico-lyrique d’Aurélien Dumont pour un ensemble et une chanteuse dont le point de départ est issu de L’enquête infinie, ouvrage de l’essayiste Pacôme Thiellement. Dans ce labyrinthe temporel y sont convoqués Mallarmé, Jarry, Poe, Joyce et bien d’autres figures encore.

 

If it was a forest, conférence musicale pour instruments, narrateur et électronique, consacrée à la voix de la nature et imaginée par 2e2m autour des musiques de Ramon Lazkano, Giulia Larusso et Claudia Jane Scroccaro, propose en son titre une hypothèse et pose les questions : si c’était une forêt, quelle voix aurait-elle ? Comment nous parlerait-elle ?

 

Avec Agata Zubel et son œuvre sur un texte de Wisława Szymborska, la vocalité est doublement présente puisqu’elle est chanteuse elle-même alors que de manière purement instrumentale, Bertrand Plé s’inspire de la vocalité rythmique d’un texte d’Aimé Césaire, Lina Tonia s’appuie sur un monologue de Beckett…

 

Enfin, comme la saison dernière, nous accueillons les jeunes instrumentistes du Diplôme artiste interprète contemporain du CNSMDP et les très jeunes élèves des conservatoires d’Ivry-sur-Seine et des 11e et 20e arrondissements de Paris.

En sept concerts regroupant vingt-sept compositeurs et une centaine d'interprètes, nous vous invitons à découvrir une musique contemporaine diversifiée, libre, ouverte et belle.

 

Des plus jeunes (Lorusso, Scroccaro, Troiani) aux plus connus et aux plus aguerris (Bedrossian, Dumont, Hervé, Lazkano, Matalon, Morciano, Zubel) en passant par la génération « montante » (García-Tomás, Plé, Soh, Tonia) ce sont une quarantaine d'œuvres dont quinze créations qui seront jouées cette année sur la scène du Théâtre L’Échangeur.

 

Mais que toutes les interrogations soulevées avec cette nouvelle édition ne nous éloignent pas de l'une de nos préoccupations initiales : partager ensemble un moment festif dans un lieu chaleureux et convivial.

Philippe Hurel

président du Festival Ensemble(s)

En cette période d’incertitude écologique et sociale, alors qu’au même moment une terrible guerre se déroule aux frontières de l’Europe, on pourrait se demander si composer de la musique introspective pour un public qui en connait les codes a encore un sens et si présenter des partitions contemporaines pendant l’espace d’un festival n’est pas le fruit d’une utopie partagée par quelques fous n’ayant plus aucun rapport à la réalité. C’est ce que certains aimeraient nous faire accroire.

 

Car le meilleur moyen pour oublier les malheurs du Monde, c’est de faire en quelque sorte la politique de l’autruche en se gavant de divertissements qui ne nous interrogent pas.

 

L’après Covid, ce Monde nouveau qu’on nous avait prédit, se présente plutôt comme une sorte d’abandon intellectuel que l’absence de partage culturel pendant deux ans a aggravé, Netflix – et ses séries polissées –ayant été pendant cette période l’un des curseurs culturels de beaucoup d’entre nous, enfermés que nous étions par obligation.

 

Non, écrire des partitions aujourd’hui, rares objets non éphémères à l’instar du livre, n’est pas l’activité de quelques fous nostalgiques qui s’accrochent à une tradition dépassée, c’est un acte politique qui s’inscrit dans un mouvement de pensée lié à l’écologie et à la biodiversité.

 

Car écrire des œuvres faites pour durer – même si le tri de l’histoire est implacable, on le sait – c’est avant tout ne vouloir rien perdre de notre pensée ni de notre énergie d’être humain, qu’elles soient mises au service de la composition elle-même ou de l’interprétation.

 

Créer un répertoire, développer les techniques de jeu et les transmettre, voilà qui s’inscrit dans la pensée du développement durable et non pas dans la logique du divertissement sans lendemain, de l’éphémère et du « poubélisable ».

 

C’est ainsi que, dans le même temps, les compositrices et les compositeurs doivent endosser le rôle d’inventeurs et de défenseurs de la tradition. Cette tentative de synthèse entre recherche et tradition, Présent et Futur, les oblige à prendre en charge une dialectique que les institutions feignent souvent de ne pas comprendre. C’est pourquoi nous faisons confiance au public !

4ème édition

13 • 15 • 16 • 17
septembre 2023

Au fond, nous avons beau faire, nous sommes tous des êtres collectifs ; ce que nous pouvons appeler notre propriété au sens strict, comme c’est peu de chose ! Et par cela seul, comme nous sommes peu de chose ! Tous, nous recevons et nous apprenons, aussi bien de ceux qui étaient avant nous que de ceux qui sont avec nous… » (Goethe, 17 février 1832).

Par ailleurs, pour cette quatrième édition du Festival Ensemble(s), nous n’avons pas souhaité mettre en avant une compositrice ou un compositeur malgré le plaisir que nous avons eu à le faire lors des trois dernières éditions.

 

Si certain•e•s croient fermement à cette obligation de « starisation » d’un créateur ou d’une créatrice, nous pensons qu’en ces temps de crise, le partage de la scène doit se faire naturellement entre femmes et hommes de tous pays, vieux, jeunes, connus, inconnus, et que l’un ou l’autre, l’une ou l’autre ne devienne pas la « star » d’un instant. Plus que jamais, nous croyons fermement que le travail collectif, ensemble, sur un pied d’égalité, est le garant d’une activité artistique efficace et productive. Composer aujourd’hui, c’est adhérer à une aventure collective et accepter que l’Histoire fera son travail sans nous.

À propos de Zones, commande du festival, Jean-Luc Hervé nous dit : « Aujourd’hui, alors que le lien social est tous les jours un peu plus détruit par la numérisation du monde et quand il est la cible répétée du capitalisme de contrôle, Zones, à travers une expérience collective de concert qui associe les musiciens des cinq ensembles du festival et des musiciens amateurs du quartier, est aussi une manière de retrouver ce sentiment de faire société. »

 

Aussi, si nous avons décidé de nous passer d’une tête d’affiche, nous avons imaginé cette quatrième édition en construisant la programmation sous l’égide du texte et de la vocalité : vocalité affirmée ou non, texte perceptible ou non mais présence réelle de l’un ou l’autre – ou bien des deux – dans la plupart des œuvres présentées cette année.

 

Dans cette perspective, Cairn nous propose une fresque psychédélico-lyrique d’Aurélien Dumont pour un ensemble et une chanteuse dont le point de départ est issu de L’enquête infinie, ouvrage de l’essayiste Pacôme Thiellement. Dans ce labyrinthe temporel y sont convoqués Mallarmé, Jarry, Poe, Joyce et bien d’autres figures encore.

 

If it was a forest, conférence musicale pour instruments, narrateur et électronique, consacrée à la voix de la nature et imaginée par 2e2m autour des musiques de Ramon Lazkano, Giulia Larusso et Claudia Jane Scroccaro, propose en son titre une hypothèse et pose les questions : si c’était une forêt, quelle voix aurait-elle ? Comment nous parlerait-elle ?

 

Avec Agata Zubel et son œuvre sur un texte de Wisława Szymborska, la vocalité est doublement présente puisqu’elle est chanteuse elle-même alors que de manière purement instrumentale, Bertrand Plé s’inspire de la vocalité rythmique d’un texte d’Aimé Césaire, Lina Tonia s’appuie sur un monologue de Beckett…

 

Enfin, comme la saison dernière, nous accueillons les jeunes instrumentistes du Diplôme artiste interprète contemporain du CNSMDP et les très jeunes élèves des conservatoires d’Ivry-sur-Seine et des 11e et 20e arrondissements de Paris.

Ensemble(s) 2023,
c'est :

• 1 lieu

• 4 jours de création musicale

• 7 concerts

• 6 ensembles

• 15 créations

• 2 commandes du festival

• 40 œuvres

• 27 compositeur•rice•s

• plus de 100 artistes réunis

En sept concerts regroupant vingt-sept compositeurs et une centaine d'interprètes, nous vous invitons à découvrir une musique contemporaine diversifiée, libre, ouverte et belle.

 

Des plus jeunes (Lorusso, Scroccaro, Troiani) aux plus connus et aux plus aguerris (Bedrossian, Dumont, Hervé, Lazkano, Matalon, Morciano, Zubel) en passant par la génération « montante » (García-Tomás, Plé, Soh, Tonia) ce sont une quarantaine d'œuvres dont quinze créations qui seront jouées cette année sur la scène du Théâtre L’Échangeur.

 

Mais que toutes les interrogations soulevées avec cette nouvelle édition ne nous éloignent pas de l'une de nos préoccupations initiales : partager ensemble un moment festif dans un lieu chaleureux et convivial.

Philippe Hurel

président du Festival Ensemble(s)

Edito

En cette période d’incertitude écologique et sociale, alors qu’au même moment une terrible guerre se déroule aux frontières de l’Europe, on pourrait se demander si composer de la musique introspective pour un public qui en connait les codes a encore un sens et si présenter des partitions contemporaines pendant l’espace d’un festival n’est pas le fruit d’une utopie partagée par quelques fous n’ayant plus aucun rapport à la réalité. C’est ce que certains aimeraient nous faire accroire.

 

Car le meilleur moyen pour oublier les malheurs du Monde, c’est de faire en quelque sorte la politique de l’autruche en se gavant de divertissements qui ne nous interrogent pas.

 

L’après Covid, ce Monde nouveau qu’on nous avait prédit, se présente plutôt comme une sorte d’abandon intellectuel que l’absence de partage culturel pendant deux ans a aggravé, Netflix – et ses séries polissées –ayant été pendant cette période l’un des curseurs culturels de beaucoup d’entre nous, enfermés que nous étions par obligation.

 

Non, écrire des partitions aujourd’hui, rares objets non éphémères à l’instar du livre, n’est pas l’activité de quelques fous nostalgiques qui s’accrochent à une tradition dépassée, c’est un acte politique qui s’inscrit dans un mouvement de pensée lié à l’écologie et à la biodiversité.

 

Car écrire des œuvres faites pour durer – même si le tri de l’histoire est implacable, on le sait – c’est avant tout ne vouloir rien perdre de notre pensée ni de notre énergie d’être humain, qu’elles soient mises au service de la composition elle-même ou de l’interprétation.

 

Créer un répertoire, développer les techniques de jeu et les transmettre, voilà qui s’inscrit dans la pensée du développement durable et non pas dans la logique du divertissement sans lendemain, de l’éphémère et du « poubélisable ».

 

C’est ainsi que, dans le même temps, les compositrices et les compositeurs doivent endosser le rôle d’inventeurs et de défenseurs de la tradition. Cette tentative de synthèse entre recherche et tradition, Présent et Futur, les oblige à prendre en charge une dialectique que les institutions feignent souvent de ne pas comprendre. C’est pourquoi nous faisons confiance au public !

 

Au fond, nous avons beau faire, nous sommes tous des êtres collectifs ; ce que nous pouvons appeler notre propriété au sens strict, comme c’est peu de chose ! Et par cela seul, comme nous sommes peu de chose ! Tous, nous recevons et nous apprenons, aussi bien de ceux qui étaient avant nous que de ceux qui sont avec nous… »

(Goethe, 17 février 1832).

 

Par ailleurs, pour cette quatrième édition du Festival Ensemble(s), nous n’avons pas souhaité mettre en avant une compositrice ou un compositeur malgré le plaisir que nous avons eu à le faire lors des trois dernières éditions.

 

Si certain•e•s croient fermement à cette obligation de « starisation » d’un créateur ou d’une créatrice, nous pensons qu’en ces temps de crise, le partage de la scène doit se faire naturellement entre femmes et hommes de tous pays, vieux, jeunes, connus, inconnus, et que l’un ou l’autre, l’une ou l’autre ne devienne pas la « star » d’un instant. Plus que jamais, nous croyons fermement que le travail collectif, ensemble, sur un pied d’égalité, est le garant d’une activité artistique efficace et productive. Composer aujourd’hui, c’est adhérer à une aventure collective et accepter que l’Histoire fera son travail sans nous.

 

À propos de Zones, commande du festival, Jean-Luc Hervé nous dit : « Aujourd’hui, alors que le lien social est tous les jours un peu plus détruit par la numérisation du monde et quand il est la cible répétée du capitalisme de contrôle, Zones, à travers une expérience collective de concert qui associe les musiciens des cinq ensembles du festival et des musiciens amateurs du quartier, est aussi une manière de retrouver ce sentiment de faire société. »

 

Aussi, si nous avons décidé de nous passer d’une tête d’affiche, nous avons imaginé cette quatrième édition en construisant la programmation sous l’égide du texte et de la vocalité : vocalité affirmée ou non, texte perceptible ou non mais présence réelle de l’un ou l’autre – ou bien des deux – dans la plupart des œuvres présentées cette année.

 

Dans cette perspective, Cairn nous propose une fresque psychédélico-lyrique d’Aurélien Dumont pour un ensemble et une chanteuse dont le point de départ est issu de L’enquête infinie, ouvrage de l’essayiste Pacôme Thiellement. Dans ce labyrinthe temporel y sont convoqués Mallarmé, Jarry, Poe, Joyce et bien d’autres figures encore.

 

If it was a forest, conférence musicale pour instruments, narrateur et électronique, consacrée à la voix de la nature et imaginée par 2e2m autour des musiques de Ramon Lazkano, Giulia Larusso et Claudia Jane Scroccaro, propose en son titre une hypothèse et pose les questions : si c’était une forêt, quelle voix aurait-elle ? Comment nous parlerait-elle ?

 

Avec Agata Zubel et son œuvre sur un texte de Wisława Szymborska, la vocalité est doublement présente puisqu’elle est chanteuse elle-même alors que de manière purement instrumentale, Bertrand Plé s’inspire de la vocalité rythmique d’un texte d’Aimé Césaire, Lina Tonia s’appuie sur un monologue de Beckett…

 

Enfin, comme la saison dernière, nous accueillons les jeunes instrumentistes du Diplôme artiste interprète contemporain du CNSMDP et les très jeunes élèves des conservatoires d’Ivry-sur-Seine et des 11e et 20e arrondissements de Paris.

 

En sept concerts regroupant vingt-sept compositeurs et une centaine d’interprètes, nous vous invitons à découvrir une musique contemporaine diversifiée, libre, ouverte et belle.

 

Des plus jeunes (Lorusso, Scroccaro, Troiani) aux plus connus et aux plus aguerris (Bedrossian, Dumont, Hervé, Lazkano, Matalon, Morciano, Zubel) en passant par la génération « montante » (García-Tomás, Plé, Soh, Tonia) ce sont une quarantaine d’œuvres dont quinze créations qui seront jouées cette année sur la scène du Théâtre L’Échangeur.

 

Mais que toutes les interrogations soulevées avec cette nouvelle édition ne nous éloignent pas de l’une de nos préoccupations initiales : partager ensemble un moment festif dans un lieu chaleureux et convivial.

Philippe Hurel

président du Festival Ensemble(s)