20h
Maîtres anciens
Court-circuit
Fascinée par l’œuvre pour orgue de Bach, Noriko Baba part d’une harmonisation du choral « Vom Himmel hoch, da komm’ ich her » et la fait suivre par des variations continuelles de couleurs et d’atmosphères.
Thomas Lacôte, organiste lui-même, se réfère au Livre III, chap. XXXII (« De la cuisson de l’or ») du Schedula diversarum artium de Theophilus Presbyter et c’est aux fondeurs et aux orfèvres qu’il pense alors, allant puiser dans le plus ancien traité d’orfèvrerie connu le souvenir de quelques gestes fondamentaux en la matière.
Enfin Adrien Trybucki, bien que composant ses structures rythmiques à l ‘aide de l’ordinateur, se penche dans cette nouvelle œuvre sur la réinterprétation du « canon » que Noriko Baba évite à dessein dans ses Non canonic variations.
Une sorte de boucle s’installe entre ces trois créateurs qui se tournent, chacun et de manière différente, vers les Maîtres anciens.
Direction- Jean Deroyer
Anne Cartel, flûte • Pierre Dutrieu, clarinette • Jean-Marie Cottet, piano Eve Payeur, percussion • Alexandra Greffin-Klein, violon • Laurent Camatte, alto • Julien Decoin, violoncelle • Adrien Trybucki, électronique
Thomas Lacôte
Rursum funde
Clarinette, piano, percussion, violon, alto, et violoncelle
Noriko Baba
Non-Canonic Variations
Flûte, clarinette, alto et violoncelle
Adrien Trybucki
Un élan • création mondiale
commande de Court-circuit, dans le cadre du dispositif FoRTE (Région Ile-de-France)
Flûte, clarinette, piano, percussion, violon, alto, violoncelle et électronique
En prélude...
Adrien Trybucki
commande de Court-circuit
Pour piano et 4 mains
Eve Baguelin et Pauline Jeudy
Élèves du Conservatoire
Municipal de Paris XX
Heinz Holliger
Pour Roland Cavin, pour 3 flûtes
Eulalie Ledru, Coline Bichard et Saralei Klaine
Élèves du CRR d’Aubervilliers
Happening dans la cour
Manuela Guerra
Incubi della veglia (mvt 1: Echi), pour 2 flûtes
Eulalie Ledru et Coline Bichard
Élèves du CRR d’Aubervilliers
21h30
Trajectoire(s)
2e2m
Questionner la notation, trouver de nouvelles trajectoires, Morton Feldman s’y consacre avec la pièce Projection I de 1950, considérée comme l’une des premières partitions graphiques du XXe siècle. Il y élargit la réflexion sur l’écriture musicale, héritée du fonctionnement de l’alphabet gréco-latin et constituée habituellement de notes et de silences, en utilisant une notation faite de polygones carrés et rectangulaires. Le tempo, le timbre, les durées et les registres sont indiqués, tandis que les dynamiques et les hauteurs précises sont décidées par l’interprète. Le compositeur Timothée Quost laisse place à l’improvisation dans ses partitions. Musiciens et improvisateurs interagissent avec la partition tout en suivant les directions temporelles et formelles proposées par le chef d’orchestre. Avec les pièces [p][k][t] et Link, Diana Soh et Yan Maresz utilisent une partie électronique donnant lieu à de nouvelles possibilités et nécessités dans l’écriture. D’un côté, une recherche de dialogue intime avec le piccolo et de l’autre la déconstruction d’une texture échantillonnée, génératrice d’éléments instrumentaux : un polyrythme de plusieurs voix se transpose progressivement vers l’aigu jusqu’à se confondre avec la texture initiale. Ce sont plutôt des chevauchements et croisements de lignes qu’a choisis Selim Jeon dans Tricot, nouvelle commande de l’Ensemble 2e2m. Lauréate cette année du prix de composition Elan, elle suit toujours la même démarche avant de noter sa musique : telle une peintre, elle trace au crayon l’esquisse de l’oeuvre pour en définir sa forme et ses éléments. Enfin, la pièce Déshabillage Impossible de Francesca Verunelli, inspirée du film de Méliès, est un retour à l’épure instrumentale pour cette compositrice dotée d’une grande expérience en électronique.
Direction- Léo Margue
Jean-Philippe Grometto, flûte • Véronique Fèvre, clarinette Véronique Briel, piano/sampler • Clément Delmas, percussions • Pascal Contet, accordéon • Dorothée Nodé-Langlois, David Forest, violons • Sarah Givelet, violoncelle • Louis Siracusa, contrebassse •
Liam Szymonik*, saxophone alto • Eugénie Le Faure*, violon • Omar Nicho*, guitare classique • Camille Coello*, alto
*musicien.nes improvisateur.ices issu.es de la classe d’improvisation générative du CNSMDP
Diana Soh
[p][k][t]
Piccolo et électronique
Yan Maresz
Link
Flûte, clarinette, violon, violoncelle, et sampler
Morton Feldman
Projection I
Violoncelle solo
Timothée Quost
Faire lever la révolte en soi-même • création mondiale
commande de 2e2m
Piano, violon, violoncelle et 4 improvisateurs.rices
Selim Jeon
Tricot • création mondiale
Flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle
Francesca Verunelli
Déshabillage Impossible
Piano, percussion, accordéon, 2 violons, violoncelle et contrebasse
En prélude...
Manuela Guerra
Incubi della veglia (mvt 2: Linee d’ombra), pour 2 flûtes
Eulalie Ledru et Coline Bichard
Élèves du CRR d’Aubervilliers
Frédéric Pattar
Marche (II- Comptine & V- Marche), pour piano – texte de Lise Bellynck
Kazimierz Jarzebowski
Elève du conservatoire Municipal Paris XX
21h30
Trajectoire(s)
2e2m
Questionner la notation, trouver de nouvelles trajectoires, Morton Feldman s’y consacre avec la pièce Projection I de 1950, considérée comme l’une des premières partitions graphiques du XXe siècle. Il y élargit la réflexion sur l’écriture musicale, héritée du fonctionnement de l’alphabet gréco-latin et constituée habituellement de notes et de silences, en utilisant une notation faite de polygones carrés et rectangulaires. Le tempo, le timbre, les durées et les registres sont indiqués, tandis que les dynamiques et les hauteurs précises sont décidées par l’interprète.
Le compositeur Timothée Quost laisse place à l’improvisation dans ses partitions. Musiciens et improvisateurs interagissent avec la partition tout en suivant les directions temporelles et formelles proposées par le chef d’orchestre.
Avec les pièces [p][k][t] et Link, Diana Soh et Yan Maresz utilisent une partie électronique donnant lieu à de nouvelles possibilités et nécessités dans l’écriture. D’un côté, une recherche de dialogue intime avec le piccolo et de l’autre la déconstruction d’une texture échantillonnée, génératrice d’éléments instrumentaux : un polyrythme de plusieurs voix se transpose progressivement vers l’aigu jusqu’à se confondre avec la texture initiale.
Ce sont plutôt des chevauchements et croisements de lignes qu’a choisis Selim Jeon dans Tricot, nouvelle commande de l’Ensemble 2e2m. Lauréate cette année du prix de composition Elan, elle suit toujours la même démarche avant de noter sa musique : telle une peintre, elle trace au crayon l’esquisse de l’œuvre pour en définir sa forme et ses éléments.
Enfin, la pièce Déshabillage Impossible de Francesca Verunelli, inspirée du film de Méliès, est un retour à l’épure instrumentale pour cette compositrice dotée d’une grande expérience en électronique.
Direction- Léo Margue
Jean-Philippe Grometto, flûte • Véronique Fèvre, clarinette • Véronique Briel, piano • Pascal Contet, accordéon • Clément Delmas, percussion • Dorothée Nodé-Langlois et David Forest, violons • Sarah Givelet, violoncelle • Louis Siracusa, contrebassse
Eugénie Le Faure*, violon • Liam Szymonik*, saxophone alto • Omar Nicho*, guitare classique, Camille Coello*, alto
*musicien.nes improvisateur.rices
Diana Soh
[p][k][t]
Piccolo et électronique
Yan Maresz
Link
Flûte, clarinette, violon, violoncelle, et sampler
Morton Feldman
Projection I
Violoncelle solo
Timothée Quost
• création mondiale
commande de 2e2m
Piano, 2 violons, violoncelle, et musicien.nes improvisateur.rices (violon, harpe, guitare et alto)
Selim Jeon
Tricot • création mondiale
Flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle
Francesca Verunelli
Déshabillage Impossible
Piano, percussion, accordéon, 2 violons, violoncelle et contrebasse
En prélude...
Manuela Guerra
Incubi della veglia (mvt 2: Linee d’ombra), pour 2 flûtes
Eulalie Ledru et Coline Bichard
Élèves du CRR d’Aubervilliers
Geoffroy Drouin
La lisière du point, pour piano
Gaspard Verclytte
Élève du Conservatoire Municipal de Paris XX