17h

Folk Songs

Sillages

D’où venons-nous ? Que reste-t-il des voyages et des croisements qui ont façonné nos histoires ? Nos cultures sont-elles figées dans le passé, ou bien se transforment-elles sans cesse, nourries par les échanges et les réinterprétations ? Chaque musique, chaque tradition a traversé le temps, portée par des voix, des gestes, des mémoires en mouvement.

 

La musique folklorique est à la fois un témoignage et une matière vivante. Mais comment ? Pourquoi certaines mélodies anciennes continuent-elles de résonner aujourd’hui ? Son essence même repose sur la transmission orale : un chant, repris, transformé, devient le reflet d’une époque et d’un regard. C’est précisément ce passage de l’oralité vers l’écriture, puis de l’écriture vers le son, que ce programme explore : une musique collectée, réinterprétée, transmise à nouveau par l’interprétation et la réécriture.

 

Ce jeu de miroirs apparaît d’abord entre Folk Songs de Luciano Berio et la nouvelle collection de chants revisitée par Farnaz Modarresifar. Berio enveloppe ces mélodies de son langage musical, leur offrant une autre dimension, celle d’une réinvention expressive et sensible. De son côté, Farnaz Modarresifar, par sa propre sensibilité et son dialogue avec le répertoire persan, prolonge cette démarche en faisant revivre des mélodies parfois oubliées, traversées par l’écoute et l’écriture d’aujourd’hui.

 

Enfin, Trois études pour Atlanta de Philippe Hurel, par son écriture rythmique et sa structure ciselée, vient inscrire ce cycle dans une physicalité renouvelée, où pulsations et textures tracent un lien entre tradition et modernité.

 

Ici, passé et présent s’entrelacent, nourrissant la mémoire d’un temps à la fois imaginaire et tangible, un espace sonore où résonnent les échos d’hier et les voix d’aujourd’hui.

Philippe Hurel

Trois études pour Atlanta (étude 1 et 3)
flûte et percussion

Luciano Berio

Folk Songs
mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Farnaz Modarresifar

- nouvelle œuvre
mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Direction- Celia Llácer

Clara Pertuy, mezzo-soprano

Sophie Deshayes, flûte

Jean-Marc Fessard, clarinette

Hélène Colombotti et Victor David, percussions

Aida Aragoneses, harpe

Gilles Deliège, alto

Ingrid Schoenlaub, violoncelle

En prélude...
Farnaz Modarresifar

–nouvelle œuvre • création mondiale

commande de Sillages

Camille Wauquier et Adélie Ranaivoson, flûtes

Luciano Berio
Duetti per due violini

6- Bruno / 10- Giorgio Federico / 24- Aldo

Émilie Duchemin et Lilou Aubin, violons
–étudiantes au Pôle Sup’93

Proesie– Francesco Filidei

par Jeanne Crousaud -soprano

Happenings surprises et ludiques tout au long du festival avec la soprano Jeanne Crousaud autour des Proesie de Francesco Filidei. Laissez-vous surprendre !

Projet porté par l’Ensemble Sillages • Création en cours / Printemps 2024

Le Studio du Festival

avec Corinne Schneider

Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.

19h

So nah, so fern

Court-circuit

Si le titre de ce concert – si près, si loin en Français – fait référence à la pièce de Philippe Hurel, il illustre par ailleurs le choix qui a été fait de programmer un compositeur et une compositrice – la coréenne Imsu Choi - éloignés sur le plan géographique et conceptuel mais assez proches pour ce qui est de leur travail sur la perception et le temps musical : on trouvera ainsi dans les deux œuvres, une propension à la répétition de patterns mélodiques et rythmiques, la volonté de faire fusionner les timbres ainsi qu’une allusion à la mémoire et l’oubli.

 

So nah, so fern de Philippe Hurel fait partie d’une série de pièces qui ont à voir avec la disparition et le deuil : ceux qui nous ont quittés restent présents dans nos mémoires. So nah, so fern est le lieu du trompe-l’œil : si l’on reconnaît les matériaux qui sont en jeu, tout est fait pour que leur degré de proximité ou d’éloignement – sur le plan temporel ou celui de la similarité – soit difficilement perceptible.

 

Dans Synacleft, Imsu Choi convoque aussi l’oubli en faisant allusion au Léthé (qui a inspiré Baudelaire), dans lequel nous plongerions selon elle, insensibles que nous sommes à voir la fissure présente dans l’univers minuscule comme dans notre vie quotidienne, en raison de son imperceptible existence. La pièce s’organise sur une note opiniâtre dont on explore les alentours. La fissure est son avenir prédestiné, l’espace se partage, la frontière est brisée : espace imaginaire, aux confins d’une fissure synaptique.

Imsu Choi

Synacleft
lûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle

Philippe Hurel

So nah, so fern I et II
flûte, clarinette, percussion, piano, violon, alto, violoncelle

Direction-Jean Deroyer

Jérémie Fèvre, flûte

Pierre Dutrieu, clarinette

Ève Payeur, percussion

Jean-Marie Cottet, piano

Alexandra Greffin-Klein, violon

Laurent Camatte, alto

Frédéric Baldassare, violoncelle

En prélude...
Roman Haubenstock-Ramati
Multiple 4

Yoko Okubo, clarinette

et Nicolas Tornaire, trombone

–étudiant.e.s au Pôle Sup’93

Imsu Choi

Vagues • création mondiale

commande du Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Anaïs Dufresnoy, clarinette

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Gérard Pesson
La lumière n’a pas de bras pour nous porter

Hicham Djouadi, piano

–élèves au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

17h

Folk Songs

Sillages

D’où venons-nous ? Que reste-t-il des voyages et des croisements qui ont façonné nos histoires ? Nos cultures sont-elles figées dans le passé, ou bien se transforment-elles sans cesse, nourries par les échanges et les réinterprétations ? Chaque musique, chaque tradition a traversé le temps, portée par des voix, des gestes, des mémoires en mouvement.

 

La musique folklorique est à la fois un témoignage et une matière vivante. Mais comment ? Pourquoi certaines mélodies anciennes continuent-elles de résonner aujourd’hui ? Son essence même repose sur la transmission orale : un chant, repris, transformé, devient le reflet d’une époque et d’un regard. C’est précisément ce passage de l’oralité vers l’écriture, puis de l’écriture vers le son, que ce programme explore : une musique collectée, réinterprétée, transmise à nouveau par l’interprétation et la réécriture.

 

Ce jeu de miroirs apparaît d’abord entre Folk Songs de Luciano Berio et la nouvelle collection de chants revisitée par Farnaz Modarresifar. Berio enveloppe ces mélodies de son langage musical, leur offrant une autre dimension, celle d’une réinvention expressive et sensible. De son côté, Farnaz Modarresifar, par sa propre sensibilité et son dialogue avec le répertoire persan, prolonge cette démarche en faisant revivre des mélodies parfois oubliées, traversées par l’écoute et l’écriture d’aujourd’hui.

 

Enfin, Trois études pour Atlanta de Philippe Hurel, par son écriture rythmique et sa structure ciselée, vient inscrire ce cycle dans une physicalité renouvelée, où pulsations et textures tracent un lien entre tradition et modernité.

 

Ici, passé et présent s’entrelacent, nourrissant la mémoire d’un temps à la fois imaginaire et tangible, un espace sonore où résonnent les échos d’hier et les voix d’aujourd’hui.

Philippe Hurel

Trois études pour Atlanta (étude 1 et 3)

flûte et percussion

Luciano Berio

Folk Songs

mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Farnaz Modarresifar

- nouvelle œuvre

mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Direction- Celia Llácer

Clara Pertuy, mezzo-soprano

Sophie Deshayes, flûte

Jean-Marc Fessard, clarinette

Hélène Colombotti et Victor David, percussions

Aida Aragoneses, harpe

Gilles Deliège, alto

Ingrid Schoenlaub, violoncelle

En prélude...

Farnaz Modarresifar

–nouvelle œuvre • création mondiale

commande de Sillages
Camille Wauquier et Adélie Ranaivoson, flûtes
Luciano Berio

Duetti per due violini

6- Bruno / 10- Giorgio Federico / 24- Aldo

Émilie Duchemin et Lilou Aubin, violons

–étudiantes au Pôle Sup’93

Proesie– Francesco Filidei

par Jeanne Crousaud -soprano

Happenings surprises et ludiques tout au long du festival avec la soprano Jeanne Crousaud autour des Proesie de Francesco Filidei. Laissez-vous surprendre !

Projet porté par l’Ensemble Sillages • Création en cours / Printemps 2024

Le Studio du Festival

avec Corinne Schneider

Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.

19h

So nah, so fern

Court-circuit

Si le titre de ce concert – si près, si loin en Français – fait référence à la pièce de Philippe Hurel, il illustre par ailleurs le choix qui a été fait de programmer un compositeur et une compositrice – la coréenne Imsu Choi - éloignés sur le plan géographique et conceptuel mais assez proches pour ce qui est de leur travail sur la perception et le temps musical : on trouvera ainsi dans les deux œuvres, une propension à la répétition de patterns mélodiques et rythmiques, la volonté de faire fusionner les timbres ainsi qu’une allusion à la mémoire et l’oubli.

 

So nah, so fern de Philippe Hurel fait partie d’une série de pièces qui ont à voir avec la disparition et le deuil : ceux qui nous ont quittés restent présents dans nos mémoires. So nah, so fern est le lieu du trompe-l’œil : si l’on reconnaît les matériaux qui sont en jeu, tout est fait pour que leur degré de proximité ou d’éloignement – sur le plan temporel ou celui de la similarité – soit difficilement perceptible.

 

Dans Synacleft, Imsu Choi convoque aussi l’oubli en faisant allusion au Léthé (qui a inspiré Baudelaire), dans lequel nous plongerions selon elle, insensibles que nous sommes à voir la fissure présente dans l’univers minuscule comme dans notre vie quotidienne, en raison de son imperceptible existence. La pièce s’organise sur une note opiniâtre dont on explore les alentours. La fissure est son avenir prédestiné, l’espace se partage, la frontière est brisée : espace imaginaire, aux confins d’une fissure synaptique.

Imsu Choi

Synacleft

flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle

Philippe Hurel

So nah, so fern I et II

flûte, clarinette, percussion, piano, violon, alto, violoncelle
Direction- Jean Deroyer

Jérémie Fèvre, flûte

Pierre Dutrieu, clarinette

Ève Payeur, percussion

Jean-Marie Cottet, piano

Alexandra Greffin-Klein, violon

Laurent Camatte, alto

Frédéric Baldassare, violoncelle

En prélude...

Roman Haubenstock-Ramati
Multiple 4

Yoko Okubo, clarinette et Nicolas Tornaire, trombone

–étudiants au Pôle Sup’93

Imsu Choi

Vagues • création mondiale

commande du Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Anaïs Dufresnoy, clarinette

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Gérard Pesson
La lumière n’a pas de bras pour nous porter

Hicham Djouadi, piano

–élève au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

Dimanche

21 septembre

17h

Folk Songs

Sillages

D’où venons-nous ? Que reste-t-il des voyages et des croisements qui ont façonné nos histoires ? Nos cultures sont-elles figées dans le passé, ou bien se transforment-elles sans cesse, nourries par les échanges et les réinterprétations ? Chaque musique, chaque tradition a traversé le temps, portée par des voix, des gestes, des mémoires en mouvement.

La musique folklorique est à la fois un témoignage et une matière vivante. Mais comment ? Pourquoi certaines mélodies anciennes continuent-elles de résonner aujourd’hui ? Son essence même repose sur la transmission orale : un chant, repris, transformé, devient le reflet d’une époque et d’un regard. C’est précisément ce passage de l’oralité vers l’écriture, puis de l’écriture vers le son, que ce programme explore : une musique collectée, réinterprétée, transmise à nouveau par l’interprétation et la réécriture.

 

Ce jeu de miroirs apparaît d’abord entre Folk Songs de Luciano Berio et la nouvelle collection de chants revisitée par Farnaz Modarresifar. Berio enveloppe ces mélodies de son langage musical, leur offrant une autre dimension, celle d’une réinvention expressive et sensible. De son côté, Farnaz Modarresifar, par sa propre sensibilité et son dialogue avec le répertoire persan, prolonge cette démarche en faisant revivre des mélodies parfois oubliées, traversées par l’écoute et l’écriture d’aujourd’hui.

 

Enfin, Trois études pour Atlanta de Philippe Hurel, par son écriture rythmique et sa structure ciselée, vient inscrire ce cycle dans une physicalité renouvelée, où pulsations et textures tracent un lien entre tradition et modernité.

 

Ici, passé et présent s’entrelacent, nourrissant la mémoire d’un temps à la fois imaginaire et tangible, un espace sonore où résonnent les échos d’hier et les voix d’aujourd’hui.

Philippe Hurel

Trois études pour Atlanta
(étude 1 et 3)

flûte et percussion

Luciano Berio

Folk Songs

mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Farnaz Modarresifar

-nouvelle œuvre

mezzo-soprano, flûte, clarinette, 2 percussions, harpe, alto, violoncelle

Direction- Celia Llácer

Clara Pertuy, mezzo-soprano

Sophie Deshayes, flûte

Jean-Marc Fessard, clarinette

Hélène Colombotti et Victor David, percussions

Aida Aragoneses, harpe

Gilles Deliège, alto

Ingrid Schoenlaub, violoncelle

En prélude...

Farnaz Modarresifar

–nouvelle œuvre • création mondiale

commande de Sillages
Camille Wauquier et Adélie Ranaivoson, flûtes
Luciano Berio

Duetti per due violini

6- Bruno / 10- Giorgio Federico / 24- Aldo

Émilie Duchemin et Lilou Aubin, violons

–étudiantes au Pôle Sup’93

Proesie
– Francesco Filidei

par Jeanne Crousaud
-soprano

Happenings surprises et ludiques tout au long du festival avec la soprano Jeanne Crousaud autour des Proesie de Francesco Filidei.

Laissez-vous surprendre !

Projet porté par l’Ensemble Sillages •

Création en cours / Printemps 2024

Le Studio du Festival

avec Corinne Schneider

Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.

19h

So nah, so fern

Court-circuit

Si le titre de ce concert – si près, si loin en Français – fait référence à la pièce de Philippe Hurel, il illustre par ailleurs le choix qui a été fait de programmer un compositeur et une compositrice – la coréenne Imsu Choi - éloignés sur le plan géographique et conceptuel mais assez proches pour ce qui est de leur travail sur la perception et le temps musical : on trouvera ainsi dans les deux œuvres, une propension à la répétition de patterns mélodiques et rythmiques, la volonté de faire fusionner les timbres ainsi qu’une allusion à la mémoire et l’oubli.

So nah, so fern de Philippe Hurel fait partie d’une série de pièces qui ont à voir avec la disparition et le deuil : ceux qui nous ont quittés restent présents dans nos mémoires. So nah, so fern est le lieu du trompe-l’œil : si l’on reconnaît les matériaux qui sont en jeu, tout est fait pour que leur degré de proximité ou d’éloignement – sur le plan temporel ou celui de la similarité – soit difficilement perceptible.

 

Dans Synacleft, Imsu Choi convoque aussi l’oubli en faisant allusion au Léthé (qui a inspiré Baudelaire), dans lequel nous plongerions selon elle, insensibles que nous sommes à voir la fissure présente dans l’univers minuscule comme dans notre vie quotidienne, en raison de son imperceptible existence. La pièce s’organise sur une note opiniâtre dont on explore les alentours. La fissure est son avenir prédestiné, l’espace se partage, la frontière est brisée : espace imaginaire, aux confins d’une fissure synaptique.

Imsu Choi

Synacleft

flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle

Philippe Hurel

So nah, so fern I et II

flûte, clarinette, percussion, piano, violon, alto, violoncelle

Direction- Jean Deroyer

Jérémie Fèvre, flûte

Pierre Dutrieu, clarinette

Ève Payeur, percussion

Jean-Marie Cottet, piano

Alexandra Greffin-Klein, violon

Laurent Camatte, alto

Frédéric Baldassare, violoncelle

En prélude...

Roman Haubenstock-Ramati
Multiple 4

Yoko Okubo, clarinette

et Nicolas Tornaire, trombone

–étudiants au Pôle Sup’93

Imsu Choi
Vagues • création mondiale
commande du Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Anaïs Dufresnoy, clarinette

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Gérard Pesson
La lumière n’a pas de bras pour nous porter

Hicham Djouadi, piano

–élève au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX