20h

Pulse

5 Ensemble(s)

Concert enregistré
par France musique

Pour sa 6ème édition, le festival Ensemble(s) s’ouvre comme à son habitude avec un concert réunissant des musiciens et musiciennes des 5 ensembles. Une bonne occasion pour jouer la pièce Six Miniatures en trompe-l’œil de Philippe Hurel, à l’effectif instrumental conséquent et atypique. À ses côtés sont réunies deux personnalités toutes deux nées en 1987, la compositrice d’origine philippine Feliz Anne Reyes Macahis et le compositeur d’origine colombienne Daniel Arango-Prada, qui ont reçu commande pour deux nouvelles créations.

 

L’idée de topographie sonore revient à plusieurs reprises dans les trois pièces. À travers des écritures musicales différentes, des espaces réels ou imaginaires posent cette question de la perception : que voyons-nous vraiment ? Quelle influence cela a sur une réalité donnée ?

 

La pièce de Philippe Hurel, constituée de six miniatures, peut être jouée selon deux ordres qui modifient complètement leur perception. Le premier fait entendre six pièces autonomes séparées les unes des autres par un léger silence, et s’enchaînant selon des oppositions très marquées, tels des îlots. Le deuxième propose au contraire une œuvre en un seul mouvement, sans interruption. L’utilisation de « situations musicales » caractéristiques et reconnaissables dans les miniatures provoque une perception ambiguë des zones intermédiaires, à la façon des anamorphoses ou des trompe-l’œil utilisés dans les arts visuels. Il en résulte que le premier ordre donne l’impression d’une succession de mouvements contrastés, dans un temps rapide et nerveux, tandis que le deuxième procure au contraire l’impression d’une pièce lente, où l’aspect rythmique fait partie d’un flux continu. C’est d’ailleurs la première fois que le compositeur intègre directement des motifs rythmiques issus du jazz dans son écriture.

 

Dans un effectif instrumental très proche des Six Miniatures, le compositeur Daniel Arango-Prada s’appuie quant à lui sur l’ouvrage littéraire d’Italo Calvino, Les villes invisibles, pour développer son projet de topologies imaginaires. Il s’agit d’une exploration de villes invraisemblables et métaphoriques dont Marco Polo fait la description au grand empereur Kublai Khan. Entre onirisme et réflexion philosophique, ces lieux utopiques posent des problématiques conceptuelles comme le désordre et le chaos, l’accumulation et la superposition, la symétrie et le contraste… C’est tout le processus de l’existence de ces villes qui est posé, depuis leur peuplement, jusqu’à leur évolution, leur effondrement et leur possible renaissance.

 

La compositrice Feliz Anne Reyes Macahis pose de son côté un regard sur un sujet d’actualité aux Philippines qui nous renvoie à un espace-temps très précis : « Comment évoquer par le son, la terre et la vie perdue ? » Il est question ici de la propriété foncière de certaines minorités, un problème grave qui influence les migrations et même l’évolution de certains chants traditionnels, sujet qu’elle développe dans le cadre de ses recherches. La voix parlée et chantée tiendra donc un rôle particulier et sera présente chez les interprètes, pour que s’expriment des mots et des déclarations porteurs d’un message. La compositrice utilise le fruit de ses recherches pour rendre ses auditeurs plus sensibles à ces luttes et cette culture dont la distance géographique empêche à première vue toute proximité.

* Avec l’aide à l’écriture d’œuvre musicale originale

* Avec le soutien de la Sacem et de la Fondation Francis et Mica Salabert

Feliz Anne Reyes Macahis

Banyan • création mondiale
commande de Court-circuit **

clarinette, basson, saxophone, trombone, percussion, violoncelle, contrebasse

direction Léo Margue

Daniel Arango-Prada

Topologies imaginaires • création mondiale
commande du Festival Ensemble(s) *

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Celia Llácer

Philippe Hurel

Six miniatures en trompe-l’œil

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 cors, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Julien Leroy
Direction-

Léo Margue • Celia Llácer • Julien Leroy

Anne Cartel, Matteo Cesari, flûtes

Benoît Savin, Véronique Fèvre, clarinettes

Stéphane Sordet, saxophone

Loïc Chevandier, basson

Cédric Bonnet, Éric du Fäy, cors

Alain Rigollet, trombone

Clément Delmas, Ève Payeur, percussions

Aurélie Saraf, harpe

Vincent Leterme, piano

Constance Ronzatti, Léo Belthoise, violons

Cécile Brossard, alto

Alexa Ciciretti, violoncelle

Didier Meu, contrebasse

En prélude...
Philippe Hurel

Préambule • création mondiale

commande de Court-circuit

Ève Garuchot, flûte

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Mark Andre
Contrapunctus

Antoine Labrusse-Eglès, piano

–élève au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

20h

Pulse

5 Ensemble(s)

Concert enregistré
par France musique

Pour sa 6ème édition, le festival Ensemble(s) s’ouvre comme à son habitude avec un concert réunissant des musiciens et musiciennes des 5 ensembles. Une bonne occasion pour jouer la pièce Six Miniatures en trompe-l’œil de Philippe Hurel, à l’effectif instrumental conséquent et atypique. À ses côtés sont réunies deux personnalités toutes deux nées en 1987, la compositrice d’origine philippine Feliz Anne Reyes Macahis et le compositeur d’origine colombienne Daniel Arango-Prada, qui ont reçu commande pour deux nouvelles créations.

 

L’idée de topographie sonore revient à plusieurs reprises dans les trois pièces. À travers des écritures musicales différentes, des espaces réels ou imaginaires posent cette question de la perception : que voyons-nous vraiment ? Quelle influence cela a sur une réalité donnée ?

 

La pièce de Philippe Hurel, constituée de six miniatures, peut être jouée selon deux ordres qui modifient complètement leur perception. Le premier fait entendre six pièces autonomes séparées les unes des autres par un léger silence, et s’enchaînant selon des oppositions très marquées, tels des îlots. Le deuxième propose au contraire une œuvre en un seul mouvement, sans interruption. L’utilisation de « situations musicales » caractéristiques et reconnaissables dans les miniatures provoque une perception ambiguë des zones intermédiaires, à la façon des anamorphoses ou des trompe-l’œil utilisés dans les arts visuels. Il en résulte que le premier ordre donne l’impression d’une succession de mouvements contrastés, dans un temps rapide et nerveux, tandis que le deuxième procure au contraire l’impression d’une pièce lente, où l’aspect rythmique fait partie d’un flux continu. C’est d’ailleurs la première fois que le compositeur intègre directement des motifs rythmiques issus du jazz dans son écriture.

 

Dans un effectif instrumental très proche des Six Miniatures, le compositeur Daniel Arango-Prada s’appuie quant à lui sur l’ouvrage littéraire d’Italo Calvino, Les villes invisibles, pour développer son projet de topologies imaginaires. Il s’agit d’une exploration de villes invraisemblables et métaphoriques dont Marco Polo fait la description au grand empereur Kublai Khan. Entre onirisme et réflexion philosophique, ces lieux utopiques posent des problématiques conceptuelles comme le désordre et le chaos, l’accumulation et la superposition, la symétrie et le contraste… C’est tout le processus de l’existence de ces villes qui est posé, depuis leur peuplement, jusqu’à leur évolution, leur effondrement et leur possible renaissance.

 

La compositrice Feliz Anne Reyes Macahis pose de son côté un regard sur un sujet d’actualité aux Philippines qui nous renvoie à un espace-temps très précis : « Comment évoquer par le son, la terre et la vie perdue ? » Il est question ici de la propriété foncière de certaines minorités, un problème grave qui influence les migrations et même l’évolution de certains chants traditionnels, sujet qu’elle développe dans le cadre de ses recherches. La voix parlée et chantée tiendra donc un rôle particulier et sera présente chez les interprètes, pour que s’expriment des mots et des déclarations porteurs d’un message. La compositrice utilise le fruit de ses recherches pour rendre ses auditeurs plus sensibles à ces luttes et cette culture dont la distance géographique empêche à première vue toute proximité.

Feliz Anne Reyes Macahis

Banyan • création mondiale

commande de Court-circuit **

clarinette, basson, saxophone, trombone, percussion, violoncelle, contrebasse

direction Léo Margue

Daniel Arango-Prada

Topologies imaginaires

création mondiale •
commande du Festival Ensemble(s) *

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Celia Llácer

Philippe Hurel

Six miniatures en trompe-l’œil

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 cors, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Julien Leroy

Direction-

Léo Margue • Celia Llácer • Julien Leroy

Anne Cartel, Matteo Cesari, flûtes

Benoît Savin, Véronique Fèvre, clarinettes

Stéphane Sordet, saxophone

Loïc Chevandier, basson

Cédric Bonnet, Eric du Fäy, cors

Alain Rigollet, trombone

Clément Delmas, Eve Payeur, percussions

Aurélie Saraf, harpe

Vincent Leterme, piano

Constance Ronzatti, Léo Belthoise, violons

Cécile Brossard, alto

Alexa Ciciretti, violoncelle

Didier Meu, contrebasse

En prélude...

Philippe Hurel

Préambule • création mondiale
commande de Court-circuit

Ève Garuchot, flûte

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Mark Andre

Contrapunctus

Antoine Labrusse-Eglès, piano

–élève au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

* Avec l’aide à l’écriture d’œuvre musicale originale

 

* Avec le soutien de la Sacem et de la Fondation Francis et Mica Salabert

Mercredi

17 septembre

20h

Pulse

5 Ensemble(s)

Pour sa 6ème édition, le festival Ensemble(s) s’ouvre comme à son habitude avec un concert réunissant des musiciens et musiciennes des 5 ensembles. Une bonne occasion pour jouer la pièce Six Miniatures en trompe-l’œil de Philippe Hurel, à l’effectif instrumental conséquent et atypique. À ses côtés sont réunies deux personnalités toutes deux nées en 1987, la compositrice d’origine philippine Feliz Anne Reyes Macahis et le compositeur d’origine colombienne Daniel Arango-Prada, qui ont reçu commande pour deux nouvelles créations.

L’idée de topographie sonore revient à plusieurs reprises dans les trois pièces. À travers des écritures musicales différentes, des espaces réels ou imaginaires posent cette question de la perception : que voyons-nous vraiment ? Quelle influence cela a sur une réalité donnée ?

 

La pièce de Philippe Hurel, constituée de six miniatures, peut être jouée selon deux ordres qui modifient complètement leur perception. Le premier fait entendre six pièces autonomes séparées les unes des autres par un léger silence, et s’enchaînant selon des oppositions très marquées, tels des îlots. Le deuxième propose au contraire une œuvre en un seul mouvement, sans interruption. L’utilisation de « situations musicales » caractéristiques et reconnaissables dans les miniatures provoque une perception ambiguë des zones intermédiaires, à la façon des anamorphoses ou des trompe-l’œil utilisés dans les arts visuels. Il en résulte que le premier ordre donne l’impression d’une succession de mouvements contrastés, dans un temps rapide et nerveux, tandis que le deuxième procure au contraire l’impression d’une pièce lente, où l’aspect rythmique fait partie d’un flux continu. C’est d’ailleurs la première fois que le compositeur intègre directement des motifs rythmiques issus du jazz dans son écriture.

 

Dans un effectif instrumental très proche des Six Miniatures, le compositeur Daniel Arango-Prada s’appuie quant à lui sur l’ouvrage littéraire d’Italo Calvino, Les villes invisibles, pour développer son projet de topologies imaginaires. Il s’agit d’une exploration de villes invraisemblables et métaphoriques dont Marco Polo fait la description au grand empereur Kublai Khan. Entre onirisme et réflexion philosophique, ces lieux utopiques posent des problématiques conceptuelles comme le désordre et le chaos, l’accumulation et la superposition, la symétrie et le contraste… C’est tout le processus de l’existence de ces villes qui est posé, depuis leur peuplement, jusqu’à leur évolution, leur effondrement et leur possible renaissance.

 

La compositrice Feliz Anne Reyes Macahis pose de son côté un regard sur un sujet d’actualité aux Philippines qui nous renvoie à un espace-temps très précis : « Comment évoquer par le son, la terre et la vie perdue ? » Il est question ici de la propriété foncière de certaines minorités, un problème grave qui influence les migrations et même l’évolution de certains chants traditionnels, sujet qu’elle développe dans le cadre de ses recherches. La voix parlée et chantée tiendra donc un rôle particulier et sera présente chez les interprètes, pour que s’expriment des mots et des déclarations porteurs d’un message. La compositrice utilise le fruit de ses recherches pour rendre ses auditeurs plus sensibles à ces luttes et cette culture dont la distance géographique empêche à première vue toute proximité.

Feliz Anne Reyes Macahis

Banyan • création mondiale

commande de Court-circuit **

clarinette, basson, saxophone, trombone, percussion, violoncelle, contrebasse
direction Léo Margue

Daniel Arango-Prada

Topologies imaginaires

création mondiale •
commande du Festival Ensemble(s) *

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Celia Llácer

Philippe Hurel

Six miniatures en trompe-l’œil

2 flûtes, 2 clarinettes, 2 cors, 2 percussions, harpe, piano, 2 violons, alto, violoncelle

direction Julien Leroy

Direction-

Léo Margue • Celia Llácer •

Julien Leroy

Anne Cartel, Matteo Cesari, flûtes

Benoît Savin, Véronique Fèvre, clarinettes

Stéphane Sordet, saxophone

Loïc Chevandier, basson

Cédric Bonnet, Eric du Fäy, cors

Alain Rigollet, trombone

Clément Delmas, Eve Payeur, percussions

Aurélie Saraf, harpe

Vincent Leterme, piano

Constance Ronzatti, Léo Belthoise, violons

Cécile Brossard, alto

Alexa Ciciretti, violoncelle

Didier Meu, contrebasse

En prélude...

Philippe Hurel

Préambule • création mondiale

commande de Court-circuit

Ève Garuchot, flûte

–élève au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine

Mark Andre
Contrapunctus
Antoine Labrusse-Eglès, piano

–élève au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

* Avec l’aide à l’écriture d’œuvre musicale originale

 

* Avec le soutien de la Sacem et de la Fondation Francis et Mica Salabert