19h30
Lines of light and air
Cairn
Lines of light and air explore ces lignes tissées d’air et de sons que la musique incarne parfois, souvent, telles des fils tendus au-dessus d’une certaine forme de vide que le silence, ou sinon sa proximité, figure.
Pour Paul Clift, ces lignes sont des processus évolutifs construits sur une opposition de morphologies entre instruments aux sons tenus et piano incisif.
Chez Franck C. Yeznikian, les lignes sonores, comme suspendues au-dessus de fortes tensions harmoniques, répondent aux lignes picturales de Veil of Orpheus de Cy Twombly, grande toile parsemée d’inscriptions, de mesures et de chiffres, sur un fond couleur lin ou sable, qui renvoie au désert et par extension à une errance orphique.
Aer de Beat Furrer fait référence aux idées des philosophes présocratiques pour qui l’air est le principe de base de l’univers. L’air est « illimité, il n’est pas indéfini… Le feu le détache, il se condense en vent et en nuages, et par une concentration encore plus grande, il devient eau, puis terre, puis pierre. Ainsi tout découle de l’air » … et la musique plus encore.
Deux musiques gestuelles et dynamiques, l’une de l’Australienne Liza Lim, la seconde du Péruvien Juan Arroyo, ouvriront ce concert.
Liza Lim
Inguz (Fertility)
Juan Arroyo
JH, Tribute to Jimi Hendrix
guitare solo
Beat Furrer
Aer
piano, clarinette, violoncelle
Paul Clift
Élan vital
Franck Christoph Yeznikian
Veil of OrpheuS
Guitariste invité : Omar Nicho, étudiant au CNSMDP, DAI répertoire contemporain

Causette à la buvette
avec Corinne Schneider
21h30
Territoires
5 Ensemble(s)
De tout temps, la Nature, les sons qui lui sont propres et les phénomènes naturels ont marqué les compositeurs, au point d’influer sur leur écriture : figuralisme, imitation, et plus près de nous, modélisation de sons « naturels ».
À partir de « field recordings » réalisés par ses soins, puis transcrits dans le domaine instrumental et rapprochés de la machine, de l’ordinateur et du synthétiseur, Florent Caron Darras travaille sur la question de l’imitation et de la transformation de modèles sonores naturels. Il conçoit trois « territoires » – antique (Lucrèce) ou arcadien, réel (présent et tangible), technoïde (technologique, abstrait) – entre lesquels, il doit « penser les routes », nous dit-il.
Si la métaphore de la ligne d’horizon chez Beat Furrer est moins en prise avec la Nature, il n’en demeure pas moins qu’elle permet une translation du visuel vers le sonore. Les ombres mouvantes se détachant de la ligne d’horizon – glissandi, modes de jeu variés – donnent progressivement lieu à une multiplication des lignes. Sous la forme d’un processus perceptible, la polyphonie grandit en même temps que l’énergie.
Enfin, dans Psychedelic, Lucas Fagin emprunte un extrait de l’album Dark Side of The Moon des Pink Floyd (titre convoquant encore la Nature !) Mais la pièce, mélange maîtrisé d’instruments acoustiques et électriques, doit son titre et son contenu à d’autres influences : le caractère par moment hypnotique du Concerto de chambre de György Ligeti et les tableaux du peintre Victor Vasarelli qui l’accompagnent depuis toujours.
Beat Furrer
linea dell’orizzonte
Direction • Julien Leroy
Lucas Fagin
Psychedelic
Direction • Guillaume Bourgogne
Florent Caron Darras
Territoires • création mondiale
commande du Festival Ensemble(s)
Guillaume Bourgogne • Jean Deroyer • Julien Leroy
Anne Cartel, flûte • Ayumi Mori, clarinette • André Feydy, trompette • Simon Philippeau, trombone • Hélène Colombotti, Ève Payeur, percussions • Lise Baudouin, piano • Christelle Séry, guitare électrique • Dorothée Nodé-Langlois, violon • Pablo Tognan, violoncelle • Didier Meu, contrebasse
19h30
Lines of light and air
Cairn
Lines of light and air explore ces lignes tissées d’air et de sons que la musique incarne parfois, souvent, telles des fils tendus au-dessus d’une certaine forme de vide que le silence, ou sinon sa proximité, figure.
Pour Paul Clift, ces lignes sont des processus évolutifs construits sur une opposition de morphologies entre instruments aux sons tenus et piano incisif.
Chez Franck C. Yeznikian, les lignes sonores, comme suspendues au-dessus de fortes tensions harmoniques, répondent aux lignes picturales de Veil of Orpheus de Cy Twombly, grande toile parsemée d’inscriptions, de mesures et de chiffres, sur un fond couleur lin ou sable, qui renvoie au désert et par extension à une errance orphique.
Aer de Beat Furrer fait référence aux idées des philosophes présocratiques pour qui l’air est le principe de base de l’univers. L’air est « illimité, il n’est pas indéfini… Le feu le détache, il se condense en vent et en nuages, et par une concentration encore plus grande, il devient eau, puis terre, puis pierre. Ainsi tout découle de l’air »… et la musique plus encore.
Deux musiques gestuelles et dynamiques, l’une de l’Australienne Liza Lim, la seconde du Péruvien Juan Arroyo, ouvriront ce concert.
Liza Lim
Inguz (Fertility)
Juan Arroyo
JH, Tribute to Jimi Hendrix
guitare solo
Beat Furrer
Aer
Paul Clift
Élan vital
Franck Christoph Yeznikian
Veil of OrpheuS
Guitariste invité : Omar Nicho,
étudiant au CNSMDP, DAI répertoire contemporain

Entre deux concerts, rendez-vous dans le hall pour rencontrer et échanger avec les compositeur•rice•s, ainsi que les interprètes. Un dialogue convivial orchestré par Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique.
Causette à la buvette
avec Corinne Schneider
21h30
Territoires
5 Ensemble(s)
De tout temps, la Nature, les sons qui lui sont propres et les phénomènes naturels ont marqué les compositeurs, au point d’influer sur leur écriture : figuralisme, imitation, et plus près de nous, modélisation de sons « naturels ».
À partir de « field recordings » réalisés par ses soins, puis transcrits dans le domaine instrumental et rapprochés de la machine, de l’ordinateur et du synthétiseur, Florent Caron Darras travaille sur la question de l’imitation et de la transformation de modèles sonores naturels. Il conçoit trois « territoires » – antique (Lucrèce) ou arcadien, réel (présent et tangible), technoïde (technologique, abstrait) – entre lesquels, il doit « penser les routes », nous dit-il.
Si la métaphore de la ligne d’horizon chez Beat Furrer est moins en prise avec la Nature, il n’en demeure pas moins qu’elle permet une translation du visuel vers le sonore. Les ombres mouvantes se détachant de la ligne d’horizon – glissandi, modes de jeu variés – donnent progressivement lieu à une multiplication des lignes. Sous la forme d’un processus perceptible, la polyphonie grandit en même temps que l’énergie.
Enfin, dans Psychedelic, Lucas Fagin emprunte un extrait de l’album Dark Side of The Moon des Pink Floyd (titre convoquant encore la Nature !) Mais la pièce, mélange maîtrisé d’instruments acoustiques et électriques, doit son titre et son contenu à d’autres influences : le caractère par moment hypnotique du Concerto de chambre de György Ligeti et les tableaux du peintre Victor Vasarelli qui l’accompagnent depuis toujours.
Beat Furrer
linea dell’orizzonte
Direction • Julien Leroy
Lucas Fagin
Psychedelic
Direction • Guillaume Bourgogne
Florent Caron Darras
Territoires • création mondiale
commande du Festival Ensemble(s)
Direction • Jean Deroyer
Guillaume Bourgogne • Jean Deroyer • Julien Leroy
Anne Cartel, flûte • Ayumi Mori, clarinette • André Feydy, trompette • Simon Philippeau, trombone • Hélène Colombotti, Ève Payeur, percussions • Lise Baudouin, piano • Christelle Séry, guitare électrique • Dorothée Nodé-Langlois, violon • Pablo Tognan, violoncelle • Didier Meu, contrebasse
Jeudi
9 septembre
19h30
Lines of light and air
Cairn
Pour Paul Clift, ces lignes sont des processus évolutifs construits sur une opposition de morphologies entre instruments aux sons tenus et piano incisif.
Chez Franck C. Yeznikian, les lignes sonores, comme suspendues au-dessus de fortes tensions harmoniques, répondent aux lignes picturales de Veil of Orpheus de Cy Twombly, grande toile parsemée d’inscriptions, de mesures et de chiffres, sur un fond couleur lin ou sable, qui renvoie au désert et par extension à une errance orphique.
Aer de Beat Furrer fait référence aux idées des philosophes présocratiques pour qui l’air est le principe de base de l’univers. L’air est « illimité, il n’est pas indéfini… Le feu le détache, il se condense en vent et en nuages, et par une concentration encore plus grande, il devient eau, puis terre, puis pierre. Ainsi tout découle de l’air » … et la musique plus encore.
Deux musiques gestuelles et dynamiques, l’une de l’Australienne Liza Lim, la seconde du Péruvien Juan Arroyo, ouvriront ce concert.
Liza Lim
Inguz (Fertility)
Juan Arroyo
JH, Tribute to Jimi Hendrix
guitare solo
Beat Furrer
Aer
Paul Clift
Élan vital
Franck Christoph Yeznikian
Veil of OrpheuS
Guitariste invité : Omar Nicho, étudiant au CNSMDP, DAI répertoire contemporain

Causette
à la buvette
avec Corinne Schneider
Entre deux concerts, rendez-vous dans le hall pour rencontrer et échanger avec les compositeur•rice•s, ainsi que les interprètes. Un dialogue convivial orchestré par Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique.
21h30
Territoires
5 Ensemble(s)
À partir de « field recordings » réalisés par ses soins, puis transcrits dans le domaine instrumental et rapprochés de la machine, de l’ordinateur et du synthétiseur, Florent Caron Darras travaille sur la question de l’imitation et de la transformation de modèles sonores naturels. Il conçoit trois « territoires » – antique (Lucrèce) ou arcadien, réel (présent et tangible), technoïde (technologique, abstrait) – entre lesquels, il doit « penser les routes », nous dit-il.
Si la métaphore de la ligne d’horizon chez Beat Furrer est moins en prise avec la Nature, il n’en demeure pas moins qu’elle permet une translation du visuel vers le sonore. Les ombres mouvantes se détachant de la ligne d’horizon – glissandi, modes de jeu variés – donnent progressivement lieu à une multiplication des lignes. Sous la forme d’un processus perceptible, la polyphonie grandit en même temps que l’énergie.
Enfin, dans Psychedelic, Lucas Fagin emprunte un extrait de l’album Dark Side of The Moon des Pink Floyd (titre convoquant encore la Nature !) Mais la pièce, mélange maîtrisé d’instruments acoustiques et électriques, doit son titre et son contenu à d’autres influences : le caractère par moment hypnotique du Concerto de chambre de György Ligeti et les tableaux du peintre Victor Vasarelli qui l’accompagnent depuis toujours.
Beat Furrer
linea dell’orizzonte
Direction • Julien Leroy
Lucas Fagin
Psychedelic
Direction • Guillaume Bourgogne
Florent Caron Darras
Territoires • création mondiale
commande Festival Ensemble(s)
Guillaume Bourgogne • Jean Deroyer • Julien Leroy
Anne Cartel, flûte • Ayumi Mori, clarinette • André Feydy, trompette • Simon Philippeau, trombone • Hélène Colombotti, Ève Payeur, percussions • Lise Baudouin, piano • Christelle Séry, guitare électrique • Dorothée Nodé-Langlois, violon • Pablo Tognan, violoncelle • Didier Meu, contrebasse