18h30
Théorie des cordes
Sillages
Les artistes romantiques et chercheurs en physique fondamentale sondent l’organisation cachée du monde : faire face aux éléments, en éprouver les relations gravitationnelles.
Avec Rastlose Liebe, Hugues Dufourt s’inspire de Goethe et de Schubert : « Je garde de l’original […] le caractère torrentiel. Aujourd’hui, la vérité du lied est dans le séisme. » La pièce traduit le déchaînement des puissances, les sensations chaotiques qu’elles procurent.
Écrire pour le quatuor à cordes c’est explorer les équilibres.
Dans un rapport d’abscisse et d’ordonnée : Hineidunke de la compositrice Birke Bertelsmeier travaille l’horizontalité et Huit laps de Gonzalo Joaquin Bustos l’axe vertical.
Black Angels de George Crumb, sous-titrée Treize images des pays sombres, est une œuvre de répertoire délibérément symbolique dans sa structure numérologique et ses citations. La perfection créative écrit un récit du chaos originel.
Vincent Leterme, piano
Lyonel Schmit, Léo Belthoise, violons
Gilles Deliège, alto
Ingrid Schoenlaub, violoncelle
Gonzalo Joaquin Bustos
Huit laps
piano, violon, alto
Birke J. Bertelsmeier
Hineidunke
verres et quatuor à cordes
Hugues Dufourt
Rastlose Liebe
piano solo
George Crumb
Black Angels
quatuor à cordes électrifié
En prélude...
Philippe Leroux
Impressions d’enfance (extrait)
Mikel Urquiza
Atelier d’Escher (extrait)
Ève Baguelin et Gaspard Verclytte, pianos,
élèves au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.
Le Studio du Festival
avec Corinne Schneider
20h30
À l’image
Cairn
Hugues Dufourt et Fernando Garnero travaillent tous deux à tisser un rapport particulier au monde des images faisant de ce concert, pourtant très contrasté, un hommage à l’image sous quelque forme qu’elle soit : images en mouvement propre au cinéma ou mémoire d’images liées à la peinture.
Fernando Garnero s’associe au vidéaste/photographe Alexis Moreano-Banda. Ensemble ils conçoivent un projet musical et vidéo à partir d’extraits de films amateurs ou méconnus issus des archives de la cinémathèque de Toulouse. S’appuyant sur cette matière initiale, ils interrogent le rapport du son et du film sous toutes ses modalités, notamment en élargissant à la pratique musicale la technique cinématographique du found footage – littéralement « images trouvées » – qui consiste à réemployer, recycler voire détourner des matériaux vidéos pour fabriquer un autre film.
Hugues Dufourt n’a cessé de prendre source dans les grands tableaux de la peinture occidentale, élaborant peu à peu son musée personnel d’images. L’Atelier rouge de Henri Matisse est dominé par un ton de couleur uniforme, strident, et par une perspective minimale. L’espace est comme aplati, et ce qui constitue cet intérieur semble réduit à un minimum signifiant : quatre traits pour une table, un contour pour une horloge. En écho, la musique de Hugues Dufourt « évolue au travers d’associations insolites de timbres : multiphoniques de saxophone, waterphone amplifié, production de bruit à la guitare, sons tirés de l’intérieur du piano, les formes du discours traditionnel étant ainsi soumises à l’action déformantes des milieux et s’absorbent dans une autre logique, celle de la tension pure. »
Peut-être alors ce qui rassemble les deux démarches est-ce la notion d’Aura, ce concept forgé par Walter Benjamin dans les années 30 : l’Aura comme constellation d’images inconscientes et virtuelles déposées dans un objet par son usage passé.
Fernando Garnero
Cada trozo/cada ganglio • création mondiale
commande de Cairn,
création réalisée en coproduction
avec l'Académie de France à Rome-Villa Médicis
Hugues Dufourt
L’Atelier rouge selon Matisse
saxophone, percussion, piano, guitare électrique
En prélude...
Aurélien Dumont
Tanukibayashi • création mondiale
commande des Éditions Henry Lemoine
flûte et dessin animé
Joël Merah
La solitude du renard • création mondiale
commande des Éditions Henry Lemoine
flûte
Mélina Richard-Sarmiento et Anatole Taisne-Le Dividich, flûtes, élèves au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine
18h30
Théorie des cordes
Sillages
Les artistes romantiques et chercheurs en physique fondamentale sondent l’organisation cachée du monde : faire face aux éléments, en éprouver les relations gravitationnelles.
Avec Rastlose Liebe, Hugues Dufourt s’inspire de Goethe et de Schubert : « Je garde de l’original […] le caractère torrentiel. Aujourd’hui, la vérité du lied est dans le séisme. » La pièce traduit le déchaînement des puissances, les sensations chaotiques qu’elles procurent.
Écrire pour le quatuor à cordes c’est explorer les équilibres.
Dans un rapport d’abscisse et d’ordonnée : Hineidunke de la compositrice Birke Bertelsmeier travaille l’horizontalité et Huit laps de Gonzalo Joaquin Bustos l’axe vertical.
Black Angels de George Crumb, sous-titrée Treize images des pays sombres, est une œuvre de répertoire délibérément symbolique dans sa structure numérologique et ses citations. La perfection créative écrit un récit du chaos originel.
Gonzalo Joaquin Bustos
Huit laps
piano, violon, alto
Birke J. Bertelsmeier
Hineidunke
verres et quatuor à cordes
Hugues Dufourt
Rastlose Liebe
piano solo
George Crumb
Black Angels
quatuor à cordes électrifié
Vincent Leterme, piano
Lyonel Schmit, Léo Belthoise, violons
Gilles Deliège, alto
Ingrid Schoenlaub, violoncelle
En prélude...
Philippe Leroux
Impressions d’enfance (extrait)
Mikel Urquiza
Atelier d’Escher (extrait)
Ève Baguelin et Gaspard Verclytte, pianos,
élèves au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.
Le Studio du Festival
avec Corinne Schneider
20h30
À l’image
Cairn
Hugues Dufourt et Fernando Garnero travaillent tous deux à tisser un rapport particulier au monde des images faisant de ce concert, pourtant très contrasté, un hommage à l’image sous quelque forme qu’elle soit : images en mouvement propre au cinéma ou mémoire d’images liées à la peinture.
Fernando Garnero s’associe au vidéaste/photographe Alexis Moreano-Banda. Ensemble ils conçoivent un projet musical et vidéo à partir d’extraits de films amateurs ou méconnus issus des archives de la cinémathèque de Toulouse. S’appuyant sur cette matière initiale, ils interrogent le rapport du son et du film sous toutes ses modalités, notamment en élargissant à la pratique musicale la technique cinématographique du found footage – littéralement « images trouvées » – qui consiste à réemployer, recycler voire détourner des matériaux vidéos pour fabriquer un autre film.
Hugues Dufourt n’a cessé de prendre source dans les grands tableaux de la peinture occidentale, élaborant peu à peu son musée personnel d’images. L’Atelier rouge de Henri Matisse est dominé par un ton de couleur uniforme, strident, et par une perspective minimale. L’espace est comme aplati, et ce qui constitue cet intérieur semble réduit à un minimum signifiant : quatre traits pour une table, un contour pour une horloge. En écho, la musique de Hugues Dufourt « évolue au travers d’associations insolites de timbres : multiphoniques de saxophone, waterphone amplifié, production de bruit à la guitare, sons tirés de l’intérieur du piano, les formes du discours traditionnel étant ainsi soumises à l’action déformantes des milieux et s’absorbent dans une autre logique, celle de la tension pure. »
Peut-être alors ce qui rassemble les deux démarches est-ce la notion d’Aura, ce concept forgé par Walter Benjamin dans les années 30 : l’Aura comme constellation d’images inconscientes et virtuelles déposées dans un objet par son usage passé.
Fernando Garnero
Cada trozo/cada ganglio
création mondiale
commande de Cairn, création réalisée en coproduction avec l'Académie de France à Rome-Villa Médicis
clarinette, percussion, synthétiseur, guitare électrique, violoncelle et vidéo
création vidéo • Alexis Moreano-Banda
Hugues Dufourt
L’Atelier rouge selon Matisse
saxophone, percussion, piano, guitare électrique
Ayumi Mori, clarinette • Carmen Lefrançois, saxophone • David Joignaux, percussion • Caroline Cren, piano / clavier • Christelle Séry, guitare électrique • Alexa Ciciretti, violoncelle
En prélude...
Aurélien Dumont
Joël Merah
Mélina Richard-Sarmiento et Anatole Taisne-Le Dividich, flûtes,
élèves au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine
Samedi
10 septembre
18h30
Théorie des cordes
Sillages
Les artistes romantiques et chercheurs en physique fondamentale sondent l’organisation cachée du monde : faire face aux éléments, en éprouver les relations gravitationnelles.
Avec Rastlose Liebe, Hugues Dufourt s’inspire de Goethe et de Schubert : « Je garde de l’original […] le caractère torrentiel. Aujourd’hui, la vérité du lied est dans le séisme. » La pièce traduit le déchaînement des puissances, les sensations chaotiques qu’elles procurent.
Écrire pour le quatuor à cordes c’est explorer les équilibres.
Dans un rapport d’abscisse et d’ordonnée : Hineidunke de la compositrice Birke Bertelsmeier travaille l’horizontalité et Huit laps de Gonzalo Joaquin Bustos l’axe vertical.
Black Angels de George Crumb, sous-titrée Treize images des pays sombres, est une œuvre de répertoire délibérément symbolique dans sa structure numérologique et ses citations. La perfection créative écrit un récit du chaos originel.
Gonzalo Joaquin Bustos
Huit laps
Birke J. Bertelsmeier
Hineidunke
Hugues Dufourt
Rastlose Liebe
piano solo
George Crumb
Black Angels
Vincent Leterme, piano
Lyonel Schmit, Léo Belthoise, violons
Gilles Deliège, alto
Ingrid Schoenlaub, violoncelle
En prélude...
Ève Baguelin et Gaspard Verclytte, pianos, élèves au Conservatoire Georges Bizet, Paris XX

Le Studio
du Festival
avec Corinne Schneider
Entre deux concerts, assistez à l’enregistrement du podcast du Festival et suivez en direct les échanges entre Corinne Schneider, musicologue et productrice à France Musique, et les artistes invités.
20h30
À l’image
Cairn
Hugues Dufourt et Fernando Garnero travaillent tous deux à tisser un rapport particulier au monde des images faisant de ce concert, pourtant très contrasté, un hommage à l’image sous quelque forme qu’elle soit : images en mouvement propre au cinéma ou mémoire d’images liées à la peinture.
Fernando Garnero s’associe au vidéaste/photographe Alexis Moreano-Banda. Ensemble ils conçoivent un projet musical et vidéo à partir d’extraits de films amateurs ou méconnus issus des archives de la cinémathèque de Toulouse. S’appuyant sur cette matière initiale, ils interrogent le rapport du son et du film sous toutes ses modalités, notamment en élargissant à la pratique musicale la technique cinématographique du found footage – littéralement « images trouvées » – qui consiste à réemployer, recycler voire détourner des matériaux vidéos pour fabriquer un autre film.
Hugues Dufourt n’a cessé de prendre source dans les grands tableaux de la peinture occidentale, élaborant peu à peu son musée personnel d’images. L’Atelier rouge de Henri Matisse est dominé par un ton de couleur uniforme, strident, et par une perspective minimale. L’espace est comme aplati, et ce qui constitue cet intérieur semble réduit à un minimum signifiant : quatre traits pour une table, un contour pour une horloge. En écho, la musique de Hugues Dufourt « évolue au travers d’associations insolites de timbres : multiphoniques de saxophone, waterphone amplifié, production de bruit à la guitare, sons tirés de l’intérieur du piano, les formes du discours traditionnel étant ainsi soumises à l’action déformantes des milieux et s’absorbent dans une autre logique, celle de la tension pure. »
Peut-être alors ce qui rassemble les deux démarches est-ce la notion d’Aura, ce concept forgé par Walter Benjamin dans les années 30 : l’Aura comme constellation d’images inconscientes et virtuelles déposées dans un objet par son usage passé.
Fernando Garnero
Cada trozo/cada ganglio
création mondiale
commande de Cairn,
création réalisée en coproduction
avec l'Académie de France à Rome-Villa Médicis
clarinette, percussion, synthétiseur, guitare électrique, violoncelle et vidéo
création vidéo • Alexis Moreano-Banda
Hugues Dufourt
Ayumi Mori, clarinette
Carmen Lefrançois, saxophone
David Joignaux, percussion
Caroline Cren, piano / clavier
Christelle Séry, guitare électrique
Alexa Ciciretti, violoncelle
En prélude...
Tanukibayashi
flûte
Mélina Richard-Sarmiento et Anatole Taisne-Le Dividich, flûtes, élèves au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine